#defidessingacha un défi créatif le temps du confinement

Du 23 Avril au 11 Mai 2020

Sur toute la durée du confinement, nous vous proposons de participer à notre défi dessin pour les petits…et les plus grands!
Tentez de gagner de très jolis lots en lien avec l’univers de la Fondation Jean-Félicien Gacha et de l’Espace Culturel Gacha.
Le thème de notre défi ? >>> TISSUS TRADITIONNELS D’AFRIQUE 

 

RÈGLE DU JEUX

 

Réalisez une reproduction d’un tissu, tel que ceux que nous vous présentons ici, en utilisant des objets, matières, techniques et couleurs à votre portée! Technique : absolument libre! 

Postez votre oeuvre sur Facebook ou Instagram (story ou fil) en mentionnant @espaceculturelgacha et #defidessingacha⠀⠀

Nous prendrons contact avec les participant/es, publierons les travaux sur notre Instagram et Facebook et enverrons de jolis cadeaux aux plus créatifs! 

 

 

Les velours Kassaï de République Démocratique du Congo

 

Entièrement faits de fibres de Raphia tissées et brodées ils se caractérisent par la géométrie et la rythmique de leurs dessins. Ces tissus sont réalisés à plusieurs mains sur des métiers à tisser ‘nomades’, faciles à transporter pour des artisan/es qui voyagent. On distingue dans les motifs, le passage d’une mains à l’autre, d’une esthétique à l’autre… Ce travail, toujours collectif se fait en harmonie. Dans cette géométrie, les ruptures visuelles amènent du sens à l’ensemble, telle une partition musicale.

 

 

 

 

Le N’Tchak de République Démocratique du Congo

 

Lorsqu’on s’approche de ses motifs abstraits, on distingue sur les N’Tchak des fibres de Raphia et parfois des écorces d’arbres. Pour ces tissus aussi le travail est collectif. La technique diffère du Kassaï, puisqu’il s’agit de tisser le raphia et ensuite appliquer des motifs toujours en raphia mais avec des couleurs différentes. Plein de mouvement, certains textiles semblent dévoiler un alphabet, une écriture, et font penser à certains tableaux du peintre allemand Paul Klee.

 

 

 

Le Bogolan du Mali

 

Les tissus Bogolan du Mali sont teintés naturellement à base de plantes et d’argile.
Ils racontent de véritables histoires, pour qui sait lire dans leurs motifs qui ont tous une signification. Qui saura retrouver le motif ‘cè farin jala’ (ou ceinture du brave), allusion à la ceinture que le guerrier se passe autour de la taille avant de partir au combat? Et le motif ‘cè cela daronyin’ autrement appelé ‘les dents du mari jaloux’?

 

 

 

 

 

Le Ndop du Cameroun

 

Des tissus teintés à partir de la fleur d’Indigo, le Ndop est sans doute un des plus fascinant.
Sa confection nécessite plusieurs étapes et le travail consécutif d'artisans basés dans différentes régions du Cameroun.
Réservé aux Rois et aux autorités traditionnelles, il porte avec lui, son usage et ses motifs toute une philosophie et des préceptes de vie sur l’Homme, son rapport à la nature, aux vivants et aux morts.

 

 

 

Le Kente du Ghana et Togo

 

Les motifs de ces tissus portés au Ghana et au Togo sont nés de l’observation attentive de la nature. Dans leur trame on compte de la soie, importée d’Occident, elle se mêle aux fibres locales. Ces tissus se transmettent de génération en génération. Ils sont le patrimoine d’une lignée familiale. Deux grands styles se distinguent : l’ashanti et l’ewè.