L’Espace Gacha soutient : un atelier de formation au cinéma documentaire

Du 23 Septembre au 17 Novembre 2018

L'Espace Culturel Gacha, aux cotés de son partenaire la Fondation Gacha accueille en ses lieux, une formation au cinéma documentaire qui met en lumière la cinématographie camerounaise dans toute son authenticité.

Le projet de formation au cinéma documentaire "Patrimoine et Histoire Coloniale" est un des projets soutenu en 2018 par l'Espace Culturel Gacha grâce dons de ses membres. Ce projet de mise en lumière de la cinématographie camerounaise se déroule actuellement à la Fondation Jean-Félicien Gacha de septembre à novembre 2018. L'Espace Culturel Gacha s'associe ainsi à l'Institut Goethe du Cameroun, à l'Organisation Internationale de la Francophonie aux Films du Raphia et bien sure à la Fondation Jean-Félicien Gacha.

 

Un des objectifs recherché est la formation des jeunes camerounais au cinéma documentaire, afin qu'ils puissent mobiliser ces compétences pour la préservation de leur patrimoine et plus largement dans le cadre de projets audiovisuels sur des problématiques humaines et sociétales qui les concerne.

 

La fondation Jean-Félicien Gacha partenaire, accueille en ses murs l'atelier de formation au cinéma documentaire réalisé sous la coordination du réalisateur Jean-Marie Teno.

 

 

Les parcours et projets des stagiaires :

 

Darice Malabon (à gauche) et Josiane Nguimfack Zeufack (à droite)

 

MALABON Darice, historienne inscrite en cycle doctorat à l’Université de Dschang.

Son film porte sur la question du développement en Afrique au regard des difficultés de prise en main des rares outils de production industrielle après la colonisation à travers le cas de l’ancienne usine d’extraction de la quinine de Dschang

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NGUIMFACK ZEUFACK Josiane has a Master degree in Theatre Production from the University of Yaounde 1

Her film is about the role of blacksmith during the colonial wars. Being part of a linage of blacksmiths, she witnessed the evolution of their production from weapons of war to weapons against poverty and to elements of seduction today.

 

 

Steve Fotso (à gauche) et Sylvie Njobati Vernyuy (à droite)

 

Steve Fotso est monteur, truquiste qui travaille dans l’audiovisuel depuis quelques années.

Son projet, Restes d’une frontière s’intéresse à une forme originale de résolution de conflits qui a eu lieu entre Bandjoun et Bayagam pour mettre un terme à une impasse qu’était devenue la guerre que personne ne parvenait a gagner.

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Njobati Sylvie Vernyuy is a journalist.

Her film project is based on the trending return of looted properties during the colonial times. Belonging to the Nso people where she originates, Ngonso is one of the sculptures looted by Germans. Her film therefore seeks to examine the twists of the return of this Sculpture.

 

 

Sylvain Kwamen (à gauche) et Christelle Magne Tamo (à droite)

 

Kwamen Sylvain est sorti de l’école des Beaux art de Foumban avec une formation en Production audiovisuelle.

Son projet porte sur la manière dont les africains se sont appropriés des semences du café pendant l'époque coloniale.

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Chrystelle Magne Tamo is a cinematographer who has been working on documentaries and fiction films for a few years. She holds a Master 1 degree from the University of Yaoundé.

Her film is based on the fear that surrounds everything related to the Palace. This fear prevented them from acknowledging the reality of the metamorphosis happening in her father’s life after he performed in a film taking place in the palace 30 years ago.