Le Cameroun fait face à un contexte énergétique particulier. Comme l’explique Gilbert Ouembe, responsable de l’atelier de menuiserie métallique qui a contribué au projet solaire, et en ce qui concerne la région rurale où est implantée la Fondation : « Il y a beaucoup de problèmes avec la lumière au Cameroun, des coupures intempestives ».
Pour pallier ce défaut d’accès à l’électricité tout en évitant d’utiliser des groupes électrogènes polluants, l’installation de panneaux solaires s’est présentée comme une solution afin de permettre de produire de l’électricité sur le site de la Fondation.
Gilbert et ses équipes travaillant à la confection des panneaux solaires
Quels acteurs ?
Plusieurs équipes collaborent à différents niveaux autour de ce projet :
- Sur le plan de la coordination et de la gestion de projet, la Fondation Antenna, située à Genève, collabore avec la Fondation et co-finance ce projet par le bais de l’État Suisse.
- Sur le plan de la réalisation technique, l’entreprise African Solar Generation, co-dirigée par Colas Mauloubier, met en place et s’assure de mener à bien le projet.
- Sur le plan de la réalisation concrète, les équipes de la Fondation ont fabriqué les structures en métal des panneaux solaires.
Les équipes au travail sur le champ de panneaux solaires
En plus du partenariat avec l’État Suisse, la filière « énergies renouvelables » de l’Université des Montagnes est aussi impliquée. Les étudiants, déjà en partenariat avec la Fondation, ont également été sollicités par African Solar Generation pour participer au projet.
Pourquoi ces panneaux ?
Ces panneaux sont dotés de batteries écologiques au sel. La question des batteries est centrale dans les projets d'énergie intermittente. Elle relève d'enjeux technique mais aussi éthique, écologique et politique car les batteries au Lithium ou au plomb sont controversées.
La livraison des panneaux solaires est prévue pour la fin d’année 2021 et permettra d'améliorer l'autonomie électrique du site de la Fondation.